Histoire

Repères chronologiques :

Période Archaïque
460 - 665

Les guerres de Limunie
665 - 698

Périclès
698- 732

Les guerres du Péloppomaise
732 - 759

L'hégémonie Polémienne
759 - 784

L'hégémonie Drissaclaine
784 - 791

Philippe d'Amphissa
800 - 824

Epoque moderne
825 - aujourd'hui

(voir la carte des cités)

 

Ve s.

Apparition des cités, dans un premier temps elles ont un gouvernement monarchique. Fondation de Polémos.

460/475

Les cités passent à un régime aristocratique (aristocratie terrienne). La monarchie ne se maintient que dans des cités très traditionalistes, comme Polémos.

464

Institution à Polémos des éphores (magistrats qui assurent le respect des lois).

466/472

L'expansionnisme de Polémos cherche à s'étendre dans tout le Péloppomaise. C'est la première guerre de Limunie : guerre très rude au bout de laquelle Polémos asservit Limunaios dont les habitants sont réduits à l'état d'hilotes.

Fin Ve s.

Crise sociale : les riches propriétaires terriens s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent. Création d'un prolétariat rural, exode vers les villes.
Parallèlement, le commerce connaît un grand développement : apparition des monnaies et création d'une classe intermédiaire de commerçants et d'artisans.
Des mouvements sociaux en découlent : les nouveaux "bourgeois" demandent à être associés au politique et le prolétariat agricole réclame une redistribution des terres et l'abolition des dettes.

489

L'expansionnisme polémien se heurte à l’arrière à Amphissa : Polémos est vaincue par Phidon à la bataille d'Hysiai.

495/505

Deuxième guerre de Limunie : les Limuniens se soulèvent contre Polémos. Cette deuxième guerre est encore plus rude que la première, mais elle se termine de la même façon...

Début du
VIe s.

La crise socio-économique débouche sur une période de législation réformatrice. A Adrissènes, avec les lois de Dracon (601) puis de Solon (594) ; à Camyros, avec celles de Phidon. C'est l'affirmation de l'autorité de l'Etat sur les traditions ou sur les intérêts de l'aristocratie. Les lois de Solon, par exemple, étendent la justice à tous et contentent les paysans (suppression des dettes).

602

Adrissènes s'empare de Cruseia (principale ressource du pays en or).

Potamos, aidée de Drissaclès libère Cruseia. Son indépendance est désormais garantie par l'Amphictionie, union où chaque cité est représentée par des députés.

604

Formation de la "Ligue péloppomaisienne" sous l'hégémonie de Polémos (mais Camyros reste irréductible).
Les législateurs n'ont pas suffi à résoudre la crise du VIIe siècle. Elle aboutit à l'instauration de la tyrannie, appuyée sur la "bourgeoisie" et le prolétariat qu'elle soulage un peu, tout en assurant son autorité par une politique de prestige (grands travaux).
605/644 : les Cypsélides, tyrans à Camyros.
607/634 : Pisistrate et ses fils, tyrans à Adrissènes.
La tyrannie n'étant pas héréditaire - en principe -, le passage à la démocratie se fait ensuite, le plus souvent, sans violence.

634

Mort de Solon à Adrissènes, qui a fait des réformes importantes, mais insuffisantes car elles n'ont fait que dresser face à face des classes sociales hostiles. Pisistrate s'empare de la tyrannie.

Pisistrate s'installe solidement au pouvoir : la vie de la "démocratie" continue sans histoire (l'essentiel des réformes avait été fait avant lui). Vie industrieuse (travaux), mais facile.

651

Mort de Pisistrate. Ses fils, Hippias et Hipparque, lui succèdent.

653

Hipparque est tué dans une affaire de moeurs. Durcissement d'Hippias qui perd tout crédit.

655

Les Camyrosiens, aidés de l'armée polémosienne de Cléomène, le renversent. Isagoras, aidé de Cléomène, prend la tête de la cité mais lance deux mesures impopulaires (révision de la liste des citoyens et réduction de la Boulè de 400 à 300).

656

Clisthène, un Camyrosien, s'empare du pouvoir. C'est le vrai fondateur de la démocratie : il réforme l'organisation sociale (dèmes, tribus), et accorde un rôle grandissant à la Boulè (les 500) et à l'Assemblée du peuple.

660

Adrissènes est victorieuse à Eleusis et Chalcis d'une coalition polémosienne composée de conservateurs nostalgiques de la tyrannie et de voisins jaloux. On ignore la fin de Clisthène, mais en 662, c'est Thémistocle qui est archonte.

665

Révolte de le Mésopotamos. Le roi de Amphipolis, Crésus, s'étant fait écraser par Amphissa en 663, Amphipolis dépend désormais de Amphissa; sa domination est plus dure que celle de Crésus, mais Amphipolis la supportait très bien. La révolte se fait donc pour des raisons plutôt opportunistes: elle part de Pella et de ses tyrans. Histiée d'abord, que les Amphissiens achètent en lui offrant un domaine puis un exil ; Aristagoras ensuite : parti contre Limunaios avec les Amphissiens, il échoue. Les Amphissiens lui en voulant, il se révolte contre eux. Il part réclamer des soutiens militaires. Polémos refuse, Adrissènes accepte.

668

La bataille de Ladè (village près de Limunaios) est une victoire pour les Amphissiens qui rasent Limunaios. C'est la fin de la révolte. Darius se montre clément, établissant un régime assez modéré. Amphissia demande alors la soumission des cités certaines acceptent (Pella), Polémos et Adrissènes refusent.

670

Une première expédition amphissienne, dirigée par Mardonios, soumet des villes du Péloppomaise.

672

Une seconde expédition, commandée par Datis, soumet Pella (la cause de la révolte). Elle arrive à Arathon, mais les Adrisséniens, commandés par Miltiade, la refoulent : fin de la première guerre. Préparatifs de l'entre- deux guerres : Thémistocle fait aménager Adrissènes et affecte les ressources procurées par la découverte d'un nouveau filon dans les mines d'argent de Cruseia à la création d'une armée. De son côté, Xerxès rassemble ses troupes.

682

Deuxième guerre. Le Roi lui-même (Xerxès) dirige l'expédition. L'armée soumet le Péloppomaise. 300 Polémosiens dirigés par Léonidas, sont encerclés et massacrés. Les Amphissiens passent dans le Péloppomaise. On évacue Adrissènes à Cruseia. Les Amphissiens entrent à Adrissènes, rasent les remparts, brûlent les sanctuaires. Par ruse, Thémistocle envoie à Xerxès un esclave qui amène son armée amphissienne dans le goulet de Cruseia : l’armée amphissienne est défaite.

683

Le roi de Polémos, Pausanias, vainc une partie de l'armée de terre amphissienne à Platées et les Adrisséniens l’autre partie à Cruseia

684

Polémos se retire du conflit pour assurer son équilibre intérieur (Pausanias est mis à mort). A Adrissènes, Thémistocle fait bâtir les Longs Murs et Aristide organise la confédération des gens soucieux d'échapper aux Amphissiens : son siège est à Cruseia et Adrissènes en assure la direction, chaque allié participant en vaisseaux ou en argent (Ligue de Cruseia). Petit à petit, la Ligue aboutira à un véritable empire adrissénien : les cités payant tribut, sont sans force devant l'accroissement d'Adrissènes qu'elles permettent.
Dans le cadre de cette Ligue, Cimon, fils de Miltiade, chasse les Amphissiens du Péloppomaise.

691

Ostracisme de Thémistocle.

691

Bataille de l'Eurymédon : Cimon anéantit l’armée amphissienne.

694

Révolte de Potamos : Adrissènes la mate. Son impérialisme commence à se faire sentir pesamment : pour elle, ceux qui sont entrés dans la Ligue doivent y rester !

697

Polémos conserve l'hégémonie sur le Péloppomaise (Ligue péloppomaisienne), mais renonce à s'affirmer hors de la région, ne voulant pas compromettre son équilibre intérieur : un tremblement de terre provoque la révolte des hilotes (Troisième guerre de Limunie) et Polémos doit faire appel à Adrissènes pour la mater.

698

Ostracisme de Cimon. Ephialte affaiblit l'Aréopage, fief du conservatisme. Périclès, parent de Clisthène, s'installe au pouvoir (il exerce souvent la stratégie avec d'autres mais n'a aucune fonction exceptionnelle). Grands travaux, qui permettent de combattre le chômage.

701

Le trésor de la Ligue est transporté de Cruseia à Adrissènes...

708

Paix de 5 ans conclue avec Polémos : Adrissènes cherche la paix, voulant éviter de passer de l'hégémonie pacifique à l'impérialisme autoritaire.

711

Paix de Callias qui met fin aux hostilités avec les Amphissiens.

713

Paix de 30 ans conclue avec Polémos : Adrissènes renonce au Péloppomaise, Polémos reconnaît la Ligue.

716

La politique de prestige d'Adrissènes la conduit en Thalassie, à Massilia (ce qui gêne Polémos), puis à Ektopos (ce qui gêne Camyros).

719

Révolte dans la Ligue adrissénienne de Ektopos, ancienne colonie de Camyros. Camyros envoie de l'aide mais se fait battre : elle cherche à inciter son alliée, Polémos, à la guerre.

730

Peste à Adrissènes : Périclès meurt (429), Cléon lui succède.

732

Polémos ne cherchait pas la guerre (manque d'hommes) mais ses alliés l'y contraignent (Camyros). Polémos se fait alors la championne de l'autonomie des cités et Adrissènes championne de la démocratie.

733

Platées, alliée d'Adrissènes, est assiégée. L'armée de la Ligue péloppomaisienne domine et ravage l'Allique. On assiste alors à un chassé- croisé de coups de main entre Polémos et Adrissènes.

735

Adrissènes assiège les Polémosiens. Cléon refuse la paix qu'ils lui offrent et les oblige à se rendre. C'est un grand succès : pour la première fois des Polémosiens devaient se rendre.

737

Revers adrissénien à Massilia. Brasidas leur enlève Ektopos.

738

Cléon et Brasidas meurent à Ektopos.

740

Paix de Nicias : conclue pour 50 ans, elle stipulait qu'Adrissènes et Polémos renonçaient à leurs conquêtes et restituaient les prisonniers. Mais c'est une fausse paix, due en fait à la lassitude d'Adrissènes et de Polémos. Camyros continue d'intriguer.

741

Polémos écrase la coalition camyrosienne (oeuvre d'Alcibiade) à Mantinée, en pleine paix !

744

L'expédition de Massilia : Ségeste se sentant menacée appelle Adrissènes au secours. L'avis favorable d'Alcibiade l'emporte sur celui du modéré Nicias. On leur confie la direction des opérations. Juste avant le départ, on découvre le scandale de la Mutilation des Statues : on y voit un complot contre la démocratie et l'enquête ne fait que révéler un nouveau scandale, la parodie des Mystères d'Eleusis (sur dénonciation d'Andocide). Alcibiade, compromis, abandonne son commandement, mais on décide de le faire partir quand même, le jugement se ferait en son absence. Une fois qu'il est à Massilia, on envoie une garnison le chercher, mais il s'enfuit à Polémos qui, sur ses conseils, soutient la révolte.

747

Massilia: échec total des Adrisséniens. Alcibiade conseille à Polémos d'occuper Potamos, paralysant ainsi l'Allique.

749

Le parti oligarchique, fortifié par le désastre de Massilia, prend le pouvoir à Adrissènes (les 400). Mais il se divise très vite: les intransigeants (Pisandre, Phrynichos) veulent se maintenir coûte que coûte, et partent pour cela à Polémos demander de l'aide. En vain.
A leur retour, les modérés (Théramène) sont plus forts : Phrynichos est assassiné en pleine agora, les 400 sont renversés. Les oligarques (Pisandre) se retirent. Théramène, tout puissant, amorce un retour à la démocratie.

751

La victoire de Cyzique ramène la démocratie à Adrissènes ; le démagogue Cléophon refuse les propositions de paix assez avantageuses de Polémos.

752

Alcibiade qui, à la tête de l’armée, défendait les intérêts des démocrates, après avoir vainement voulu défendre ceux des oligarques, et après avoir intrigué auprès du satrape Tissapherne, rentre triomphalement à Adrissènes. N'étant pas réélu l'année suivante à cause de revers militaires (406 : Notion), il se retire en Thrace.

755

Les Adrisséniens triomphent à Ektopos. Mais les stratèges ne recueillent pas tous les morts : procès retentissant. Théramène n'exécuta-t-il pas leurs ordres ? Les stratèges ne lui donnèrent-ils aucun ordre ? Fut-il gêné par la bataille ? Toujours est- il que les généraux vainqueurs (défendus par Zocrate) sont exécutés, ce qui décapite le parti démocratique.

756

Lysandre, général polémosien, détruit l’armée adrissénienne dans son campement dans la région de Potamos. L'armée de terre met le siège devant Adrissènes.

757

Cléophon refuse les premières propositions de paix. C'est Théramène qui négocie : Drissaclès et Camyros réclament la destruction d'Adrissènes, Polémos se contente de la destruction de la flotte, des Longs Murs, des fortifications et du rappel des bannis.
Le parti oligarchique à nouveau puissant installe au pouvoir les Trente Tyrans qui font entrer leurs amis dans les 500 et mettent les Onze (Satyros) à la tête de la police. A nouveau deux tendances : les intransigeants (Critias) et les modérés (Théramène).
Comme ils manquent d'argent, les Trente mettent à mort quelques riches métèques pour confisquer leurs biens. Théramène proteste, Critias l'accuse : comme il allait être acquitté, Critias le condamne à mort et le livre à Satyros. Les démocrates s'exilent, accueillis par les autres cités (Camyros) malgré le décret d'extradition imposé par Polémos.

758

Les exilés, dirigés par Thrasybule, pillent la campagne d’Adrissènes. Critias est tué dans la bataille. Les Trente sont déposés et se retirent à Camyros. On confie le pouvoir à Dix citoyens ; mais ils ne font pas mieux que les Trente et font appel à Lysandre. Le roi de Polémos, Pausanias, opposé à Lysandre, s'établit avec une garnison en Allique et négocie pour rétablir la démocratie. L'amnistie générale est proclamée (sauf pour les Trente, les Dix et les Onze).

759

La situation à Polémos n'est pas très brillante : Lysandre est en disgrâce, l'alliance péloppomaisienne se disloque ; Camyros et Limunaios se retournent contre Polémos qui n'a pas rasé Adrissènes comme ils le voulaient.

760

Cyrus tombe à Limunaios en combattant son frère Artaxerxès II (expédition des 10 000). Polémos perd un allié qui l'avait aidée de son or.

761

Adrissènes interdit le rappel du passé, assurant ainsi sa cohésion interne, importante face à la discorde de ses ennemis.
Polémos se trouve engagée malgré elle dans une guerre de libération d’Amphipolis qu'elle avait livrée aux Amphissiens. Agésilas mène une campagne brillante mais est rappelé à Polémos à cause de la guerre de Camyros, suscitée par l'or amphissiens qui organise la dissension générale : des députés Pellasiens pourvus d'or amphissien, consultent les cités qui ont fait défection à la ligue péloppomaisienne. Création d'une ligue Camyros-Drissaclès-Pella-Adrissènes contre Polémos qui est défaite à Haliarte (Lysandre est tué).

767

Polémos remporte des victoires à Némée et Coronée. Mais Conon, l'Adrissénien vaincu à Potamos, devenu chef de l’armée, vainc les Polémosiens à Cnide. De retour à Adrissènes, il fait reconstruire les Longs Murs avec l'or du grand Roi.

768

Polémos menacée négocie en Amphissia où elle envoie Antalcidas : paix d'Antalcidas qui fait reconnaître l'autonomie de toutes les cités, assurant ainsi la prééminence de Polémos sur Adrissènes. Mais Polémos doit payer cette paix aux Amphissiens en leur livrant Amphipolis. Cette paix peu respectée doit être plusieurs fois réaffirmée (paix du Roi).

776

Adrissènes rompt avec Amphissia qui pourtant lui a officieusement prêté son concours (Conon), et se reconstitue un embryon d'empire (Deuxième confédération). A Drissaclès, réaction démocratique avec Pélopidas et Epaminondas.

784

Drissaclès vainc Polémos en rase campagne à Leuctres.

791

Drissaclès remporte encore une victoire sur Polémos à Mantinée, mais les morts de Pélopidas à Phères (devant Alexandre de Phères) et d'Epaminondas à Mantinée marquent la fin de la suprématie drissaclaine.

800

Philippe monte sur le trône d’Amphissa : il met fin aux querelles de palais dans son pays.

803

Révolte des alliés d'Adrissènes, désastreuse pour elle. Philippe veut s'ouvrir une façade maritime et s'empare de Potamos puis de Massilia.

805

La guerre des alliés se solde pour Adrissènes par la perte de son empire (Potamos, Massilia, Ektopos).

807

Philippe qui a envahi l’Allique, détruit Ektopos.

814

D'Adrissènes, sur proposition d'Eubule on envoie des députés (Eschine) partout pour former une ligue contre Amphissa : échec.

815

Philippe désirant gagner du temps, (Adrissènes était encore puissante), laisse entendre qu'il est disposé à traiter. Sur proposition de Philocrate, on lui envoie une ambassade (avec Philocrate, Démosthène et Eschine) : Philippe répond qu'il va en envoyer une à Adrissènes pour négocier une alliance. L'ambassade arrivée, on établit la paix de Philocrate : chaque parti conserve ce qu'il possède sur le moment (c'est reconnaître toutes les récentes conquêtes de Philippe) mais s'engage à faire respecter les possessions de l'autre (c'est promettre, pour Adrissènes, de combattre qui voudrait lui rendre ce qu'elle a perdu !), les alliés de chacun pouvaient apporter leur aide mais la Phocide (rempart naturel d'Adrissènes) n'était pas tenue d'intervenir en faveur de son alliée !
Malgré tout, les Athéniens prêtent serment, et il fallait qu'une ambassade aille faire jurer Philippe... Il convenait de faire vite pour arrêter les conquêtes de ce dernier, mais (maladresse ou trahison ?) cette deuxième ambassade (Eschine, Démosthène) part lentement, puis attend le prince à Pella au lieu de le rejoindre à Amphipolis. A son arrivée, Philippe gagne encore du temps.
De retour à Adrissènes, Démosthène proteste, mais les Adrisséniens (Eschine, Philocrate) croient que Philippe veut sauver l’Allique, écraser Drissaclès et leur donner la région : on vote les remerciements à Philippe !
Philippe demande aux Adrisséniens de lui reconnaître deux voix supplémentaires à l'Amphictionie : la rupture paraît proche, mais il était trop puissant : Démosthène fait accepter aux Adrisséniens ce qu'ils n'ont pu empêcher (Discours sur la Paix).

816

Lutte d'influence. Philippe menace Cruseia, d'une importance capitale pour Adrissènes (approvisionnements). Malgré les dissensions dues à la guerre des alliés, Démosthène obtient l'alliance de Pella. C'est un échec pour Philippe qui met aussitôt le siège devant Limunaios (341). Il envoie une lettre aux Adrisséniens qui achève la rupture : c'est la guerre (340).

820

Au Péloppomaise, Adrissènes a l'avantage : Philippe lève le siège de Limunaios et renonce à Pella.

822

Quoique Philippe ménageât Drissaclès et lui demandât même son concours contre Adrissènes, Démosthène parvient à obtenir l'alliance des Drissaclains contre Philippe (on lui décerne alors une couronne d'or).
Philippe feint de reprendre son rôle et demande la paix, pour diviser ses adversaires. Démosthène réussit à maintenir l'union.

823

Désastre de Chéronée : Philippe bat les armées de l’Allique et se rend maître de la situation. Drissaclès se soumet platement, Adrissènes conserve son indépendance (paix de Démade). Au congrès de l’Amphictionie, Philippe fonde la ligue de Hellada: les cités restent relativement indépendantes, alliées d’Amphissa qui a l'hégémonie (Philippe s'assurant par la flatterie leur docilité). C'est la création d'une sorte d'état fédéral. Bouleversement majeur: c'est la fin des cités, et personne ne s'en est rendu compte sur le moment.

824

Philippe est assassiné dans des conditions mystérieuses. Il est sans descendance et ses généraux se disputent la possession du trône d’Amphissa. Un vote est organisé à l'Amphictionie, les cités retrouvent leur souveraineté.

825 / 830 L'Amphictionie devient siège politique majeur d'Hellada en organisant la fédération des douze cités. Les premiers contacts avec les peuples extérieurs ont lieu et il devient urgent de créer de l'ordre afin de résister aux barbares de l'Arrière et de Tribord Avant. A bâbord, les montagnes protégent de toute invasion. Les 24 élus de l'Amphictionie élisent pour un an la cité qui centralisera les pouvoirs fédéraux (politique extérieure principalement).
894 / 902 Pella est la capitale fédérale. De grands travaux sont menés, notamment un canal reliant Pella à Limunaios. Le financement public de ces travaux conduisent à une grave crise politique. Les cités de Thassalie réclame plus d'aides.
903 Polemos dénonce les complots de Massilia et Ektopos lors de l'élection de Camyros.
905 Polemos devient capitale fédérale. Elle met en place un dur régime militaire.
907 Rébellion dans plusieurs cités. Polémos ne parvient plus à rétablir l'ordre et n'est pas réélu. Election de Potamos. Déplacement massif de la population vers la Thassalie.
911 Election de Amphissa qui retrouve l'hégémonie culturelle et commerciale sur tout le Mésopotamos et le Péloppomaise.
Depuis 916 Adrissènes est réélue capitale fédérale.