Ve s. |
Apparition des cités, dans un premier temps elles
ont un gouvernement monarchique. Fondation de Polémos. |
460/475 |
Les cités passent à un régime aristocratique (aristocratie
terrienne). La monarchie ne se maintient que dans des cités très
traditionalistes, comme Polémos. |
464 |
Institution à Polémos des éphores (magistrats qui
assurent le respect des lois). |
466/472 |
L'expansionnisme de Polémos cherche à s'étendre dans tout le
Péloppomaise. C'est la première guerre de Limunie : guerre très rude au bout
de laquelle Polémos asservit Limunaios dont les habitants sont réduits à
l'état d'hilotes. |
Fin Ve s.
 |
Crise sociale : les riches propriétaires terriens
s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent. Création d'un prolétariat
rural, exode vers les villes.
Parallèlement, le commerce connaît un grand développement : apparition des
monnaies et création d'une classe intermédiaire de commerçants et
d'artisans.
Des mouvements sociaux en découlent : les nouveaux "bourgeois" demandent à
être associés au politique et le prolétariat agricole réclame une
redistribution des terres et l'abolition des dettes. |
489 |
L'expansionnisme polémien se heurte à l’arrière à Amphissa :
Polémos est vaincue par Phidon à la bataille d'Hysiai. |
495/505 |
Deuxième guerre de Limunie : les Limuniens se soulèvent
contre Polémos. Cette deuxième guerre est encore plus rude que la première,
mais elle se termine de la même façon... |
Début du
VIe s. |
La crise socio-économique débouche sur une période de
législation réformatrice. A Adrissènes, avec les lois de Dracon (601) puis
de Solon (594) ; à Camyros, avec celles de Phidon. C'est l'affirmation de
l'autorité de l'Etat sur les traditions ou sur les intérêts de
l'aristocratie. Les lois de Solon, par exemple, étendent la justice à tous
et contentent les paysans (suppression des dettes). |
602 |
Adrissènes s'empare de Cruseia (principale ressource du pays
en or).
Potamos, aidée de Drissaclès libère Cruseia. Son indépendance
est désormais garantie par l'Amphictionie, union où chaque cité est
représentée par des députés. |
604 |
Formation de la "Ligue péloppomaisienne" sous l'hégémonie de Polémos (mais Camyros reste irréductible).
Les législateurs n'ont pas suffi à résoudre la crise du VIIe siècle. Elle
aboutit à l'instauration de la tyrannie, appuyée sur la "bourgeoisie" et le
prolétariat qu'elle soulage un peu, tout en assurant son autorité par une
politique de prestige (grands travaux).
605/644 : les Cypsélides, tyrans à Camyros.
607/634 : Pisistrate et ses fils, tyrans à Adrissènes.
La tyrannie n'étant pas héréditaire - en principe -, le passage à la
démocratie se fait ensuite, le plus souvent, sans violence. |
634 |
Mort de Solon à Adrissènes, qui a fait des réformes
importantes, mais insuffisantes car elles n'ont fait que dresser face à face
des classes sociales hostiles. Pisistrate s'empare de la tyrannie.
Pisistrate s'installe solidement au pouvoir : la vie de la
"démocratie" continue sans histoire (l'essentiel des réformes avait été fait
avant lui). Vie industrieuse (travaux), mais facile. |
651 |
Mort de Pisistrate. Ses fils, Hippias et Hipparque, lui
succèdent. |
653 |
Hipparque est tué dans une affaire de moeurs. Durcissement
d'Hippias qui perd tout crédit. |
655 |
Les Camyrosiens, aidés de l'armée polémosienne de Cléomène,
le renversent. Isagoras, aidé de Cléomène, prend la tête de la cité mais
lance deux mesures impopulaires (révision de la liste des citoyens et
réduction de la Boulè de 400 à 300). |
656 |
Clisthène, un Camyrosien, s'empare du pouvoir. C'est le vrai
fondateur de la démocratie : il réforme l'organisation sociale (dèmes,
tribus), et accorde un rôle grandissant à la Boulè (les 500) et à
l'Assemblée du peuple. |
660 |
Adrissènes est victorieuse à Eleusis et Chalcis d'une
coalition polémosienne composée de conservateurs nostalgiques de la tyrannie
et de voisins jaloux. On ignore la fin de Clisthène, mais en 662, c'est
Thémistocle qui est archonte. |
665
 |
Révolte de le Mésopotamos. Le roi de Amphipolis, Crésus, s'étant
fait écraser par Amphissa en 663, Amphipolis dépend désormais de Amphissa;
sa domination est plus dure que celle de Crésus, mais
Amphipolis
la supportait très bien. La révolte se fait donc pour des
raisons plutôt opportunistes: elle part de Pella et de ses tyrans. Histiée
d'abord, que les Amphissiens achètent en lui offrant un domaine puis un
exil ; Aristagoras ensuite : parti contre Limunaios avec les Amphissiens, il
échoue. Les Amphissiens lui en voulant, il se révolte contre eux. Il part
réclamer des soutiens militaires. Polémos refuse, Adrissènes accepte. |
668 |
La bataille de Ladè (village près de Limunaios) est une
victoire pour les Amphissiens qui rasent Limunaios. C'est la fin de la
révolte. Darius se montre clément, établissant un régime assez modéré.
Amphissia demande alors la soumission des cités certaines acceptent (Pella),
Polémos et Adrissènes refusent. |
670 |
Une première expédition amphissienne, dirigée par Mardonios,
soumet des villes du Péloppomaise. |
672 |
Une seconde expédition, commandée par Datis, soumet Pella (la
cause de la révolte). Elle arrive à Arathon, mais les Adrisséniens,
commandés par Miltiade, la refoulent : fin de la première guerre.
Préparatifs de l'entre- deux guerres : Thémistocle fait aménager Adrissènes
et affecte les ressources procurées par la découverte d'un nouveau filon
dans les mines d'argent de Cruseia à la création d'une armée. De son côté,
Xerxès rassemble ses troupes. |
682 |
Deuxième guerre. Le Roi lui-même (Xerxès) dirige
l'expédition. L'armée soumet le Péloppomaise. 300 Polémosiens dirigés par
Léonidas, sont encerclés et massacrés. Les Amphissiens passent dans le
Péloppomaise. On évacue Adrissènes à Cruseia. Les Amphissiens entrent à
Adrissènes, rasent les remparts, brûlent les sanctuaires. Par ruse,
Thémistocle envoie à Xerxès un esclave qui amène son armée amphissienne dans
le goulet de Cruseia : l’armée amphissienne est défaite. |
683 |
Le roi de Polémos, Pausanias, vainc une partie de l'armée de
terre amphissienne à Platées et les Adrisséniens l’autre partie à Cruseia |
684 |
Polémos se retire du conflit pour assurer son équilibre
intérieur (Pausanias est mis à mort). A Adrissènes, Thémistocle fait bâtir
les Longs Murs et Aristide organise la confédération des gens soucieux
d'échapper aux Amphissiens : son siège est à Cruseia et Adrissènes en assure
la direction, chaque allié participant en vaisseaux ou en argent (Ligue de
Cruseia). Petit à petit, la Ligue aboutira à un véritable empire adrissénien :
les cités payant tribut, sont sans force devant l'accroissement d'Adrissènes
qu'elles permettent.
Dans le cadre de cette Ligue, Cimon, fils de Miltiade, chasse les
Amphissiens du Péloppomaise. |
691 |
Ostracisme de Thémistocle. |
691 |
Bataille de l'Eurymédon : Cimon anéantit l’armée amphissienne. |
694 |
Révolte de Potamos : Adrissènes la mate. Son impérialisme
commence à se faire sentir pesamment : pour elle, ceux qui sont entrés dans
la Ligue doivent y rester ! |
697 |
Polémos conserve l'hégémonie sur le Péloppomaise (Ligue
péloppomaisienne), mais renonce à s'affirmer hors de la région, ne voulant
pas compromettre son équilibre intérieur : un tremblement de terre provoque
la révolte des hilotes (Troisième guerre de Limunie) et Polémos doit faire
appel à Adrissènes pour la mater. |
698 |
Ostracisme de Cimon. Ephialte affaiblit l'Aréopage, fief du
conservatisme. Périclès, parent de Clisthène, s'installe au pouvoir (il
exerce souvent la stratégie avec d'autres mais n'a aucune fonction
exceptionnelle). Grands travaux, qui permettent de combattre le chômage. |
701 |
Le trésor de la Ligue est transporté de Cruseia à Adrissènes... |
708 |
Paix de 5 ans conclue avec Polémos : Adrissènes cherche la
paix, voulant éviter de passer de l'hégémonie pacifique à l'impérialisme
autoritaire. |
711 |
Paix de Callias qui met fin aux hostilités avec les
Amphissiens. |
713 |
Paix de 30 ans conclue avec Polémos : Adrissènes renonce au
Péloppomaise, Polémos reconnaît la Ligue. |
716 |
La politique de prestige d'Adrissènes la conduit en Thalassie,
à Massilia (ce qui gêne Polémos), puis à Ektopos (ce qui gêne Camyros). |
719 |
Révolte dans la Ligue adrissénienne de Ektopos, ancienne
colonie de Camyros. Camyros envoie de l'aide mais se fait battre : elle
cherche à inciter son alliée, Polémos, à la guerre. |
730 |
Peste à Adrissènes : Périclès meurt (429), Cléon lui succède.
|
732 |
Polémos ne cherchait pas la guerre (manque d'hommes) mais ses
alliés l'y contraignent (Camyros). Polémos se fait alors la championne de
l'autonomie des cités et Adrissènes championne de la démocratie. |
733 |
Platées, alliée d'Adrissènes, est assiégée. L'armée de la
Ligue péloppomaisienne domine et ravage l'Allique. On assiste alors à un
chassé- croisé de coups de main entre Polémos et Adrissènes. |
735 |
Adrissènes assiège les Polémosiens. Cléon refuse la paix
qu'ils lui offrent et les oblige à se rendre. C'est un grand succès : pour
la première fois des Polémosiens devaient se rendre. |
737 |
Revers adrissénien à Massilia. Brasidas leur enlève Ektopos. |
738 |
Cléon et Brasidas meurent à Ektopos. |
740 |
Paix de Nicias : conclue pour 50 ans, elle stipulait qu'Adrissènes
et Polémos renonçaient à leurs conquêtes et restituaient les prisonniers.
Mais c'est une fausse paix, due en fait à la lassitude d'Adrissènes et de
Polémos. Camyros continue d'intriguer. |
741 |
Polémos écrase la coalition camyrosienne (oeuvre d'Alcibiade)
à Mantinée, en pleine paix ! |
744 |
L'expédition de Massilia : Ségeste se sentant menacée appelle
Adrissènes au secours. L'avis favorable d'Alcibiade l'emporte sur celui du
modéré Nicias. On leur confie la direction des opérations. Juste avant le
départ, on découvre le scandale de la Mutilation des Statues : on y voit un
complot contre la démocratie et l'enquête ne fait que révéler un nouveau
scandale, la parodie des Mystères d'Eleusis (sur dénonciation d'Andocide).
Alcibiade, compromis, abandonne son commandement, mais on décide de le faire
partir quand même, le jugement se ferait en son absence. Une fois qu'il est
à Massilia, on envoie une garnison le chercher, mais il s'enfuit à Polémos
qui, sur ses conseils, soutient la révolte. |
747 |
Massilia: échec total des Adrisséniens. Alcibiade conseille à
Polémos d'occuper Potamos, paralysant ainsi l'Allique. |
749 |
Le parti oligarchique, fortifié par le désastre de Massilia,
prend le pouvoir à Adrissènes (les 400). Mais il se divise très vite: les
intransigeants (Pisandre, Phrynichos) veulent se maintenir coûte que coûte,
et partent pour cela à Polémos demander de l'aide. En vain.
A leur retour, les modérés (Théramène) sont plus forts : Phrynichos est
assassiné en pleine agora, les 400 sont renversés. Les oligarques (Pisandre)
se retirent. Théramène, tout puissant, amorce un retour à la démocratie. |
751 |
La victoire de Cyzique ramène la démocratie à Adrissènes ; le
démagogue Cléophon refuse les propositions de paix assez avantageuses de
Polémos. |
752 |
Alcibiade qui, à la tête de l’armée, défendait les intérêts
des démocrates, après avoir vainement voulu défendre ceux des oligarques, et
après avoir intrigué auprès du satrape Tissapherne, rentre triomphalement à
Adrissènes. N'étant pas réélu l'année suivante à cause de revers militaires
(406 : Notion), il se retire en Thrace. |
755 |
Les Adrisséniens triomphent à Ektopos. Mais les stratèges ne
recueillent pas tous les morts : procès retentissant. Théramène
n'exécuta-t-il pas leurs ordres ? Les stratèges ne lui donnèrent-ils aucun
ordre ? Fut-il gêné par la bataille ? Toujours est- il que les généraux
vainqueurs (défendus par Zocrate) sont exécutés, ce qui décapite le parti
démocratique. |
756 |
Lysandre, général polémosien, détruit l’armée adrissénienne
dans son campement dans la région de Potamos. L'armée de terre met le siège
devant Adrissènes. |
757 |
Cléophon refuse les premières propositions de paix. C'est
Théramène qui négocie : Drissaclès et Camyros réclament la destruction d'Adrissènes,
Polémos se contente de la destruction de la flotte, des Longs Murs, des
fortifications et du rappel des bannis.
Le parti oligarchique à nouveau puissant installe au pouvoir les Trente
Tyrans qui font entrer leurs amis dans les 500 et mettent les Onze (Satyros)
à la tête de la police. A nouveau deux tendances : les intransigeants (Critias)
et les modérés (Théramène).
Comme ils manquent d'argent, les Trente mettent à mort quelques riches
métèques pour confisquer leurs biens. Théramène proteste, Critias l'accuse :
comme il allait être acquitté, Critias le condamne à mort et le livre à
Satyros. Les démocrates s'exilent, accueillis par les autres cités (Camyros)
malgré le décret d'extradition imposé par Polémos. |
758 |
Les exilés, dirigés par Thrasybule, pillent la campagne d’Adrissènes.
Critias est tué dans la bataille. Les Trente sont déposés et se retirent à
Camyros. On confie le pouvoir à Dix citoyens ; mais ils ne font pas mieux
que les Trente et font appel à Lysandre. Le roi de Polémos, Pausanias,
opposé à Lysandre, s'établit avec une garnison en Allique et négocie pour
rétablir la démocratie. L'amnistie générale est proclamée (sauf pour les
Trente, les Dix et les Onze). |
759 |
La situation à Polémos n'est pas très brillante : Lysandre
est en disgrâce, l'alliance péloppomaisienne se disloque ; Camyros et
Limunaios se retournent contre Polémos qui n'a pas rasé Adrissènes comme ils
le voulaient. |
760 |
Cyrus tombe à Limunaios en combattant son frère Artaxerxès II
(expédition des 10 000). Polémos perd un allié qui l'avait aidée de son or. |
761 |
Adrissènes interdit le rappel du passé, assurant ainsi sa
cohésion interne, importante face à la discorde de ses ennemis.
Polémos se trouve engagée malgré elle dans une guerre de libération
d’Amphipolis qu'elle avait livrée aux Amphissiens. Agésilas mène une
campagne brillante mais est rappelé à Polémos à cause de la guerre de
Camyros, suscitée par l'or amphissiens qui organise la dissension générale :
des députés Pellasiens pourvus d'or amphissien, consultent les cités qui ont
fait défection à la ligue péloppomaisienne. Création d'une ligue Camyros-Drissaclès-Pella-Adrissènes contre Polémos qui est défaite à
Haliarte (Lysandre est tué). |
767 |
Polémos remporte des victoires à Némée et Coronée. Mais
Conon, l'Adrissénien vaincu à Potamos, devenu chef de l’armée, vainc les
Polémosiens à Cnide. De retour à Adrissènes, il fait reconstruire les Longs
Murs avec l'or du grand Roi. |
768 |
Polémos menacée négocie en Amphissia où elle envoie
Antalcidas : paix d'Antalcidas qui fait reconnaître l'autonomie de toutes
les cités, assurant ainsi la prééminence de Polémos sur Adrissènes. Mais
Polémos doit payer cette paix aux Amphissiens en leur livrant Amphipolis.
Cette paix peu respectée doit être plusieurs fois réaffirmée (paix du Roi). |
776 |
Adrissènes rompt avec Amphissia qui pourtant lui a
officieusement prêté son concours (Conon), et se reconstitue un embryon
d'empire (Deuxième confédération). A Drissaclès, réaction démocratique avec
Pélopidas et Epaminondas. |
784 |
Drissaclès vainc Polémos en rase campagne à Leuctres. |
791 |
Drissaclès remporte encore une victoire sur Polémos à
Mantinée, mais les morts de Pélopidas à Phères (devant Alexandre de Phères)
et d'Epaminondas à Mantinée marquent la fin de la suprématie drissaclaine. |
800 |
Philippe monte sur le trône d’Amphissa : il met fin aux
querelles de palais dans son pays. |
803 |
Révolte des alliés d'Adrissènes, désastreuse pour elle.
Philippe veut s'ouvrir une façade maritime et s'empare de Potamos puis de
Massilia. |
805 |
La guerre des alliés se solde pour Adrissènes par la perte de
son empire (Potamos, Massilia, Ektopos). |
807 |
Philippe qui a envahi l’Allique, détruit Ektopos. |
814 |
D'Adrissènes, sur proposition d'Eubule on envoie des députés
(Eschine) partout pour former une ligue contre Amphissa : échec. |
815 |
Philippe désirant gagner du temps, (Adrissènes était encore
puissante), laisse entendre qu'il est disposé à traiter. Sur proposition de
Philocrate, on lui envoie une ambassade (avec Philocrate, Démosthène et
Eschine) : Philippe répond qu'il va en envoyer une à Adrissènes pour
négocier une alliance. L'ambassade arrivée, on établit la paix de Philocrate :
chaque parti conserve ce qu'il possède sur le moment (c'est reconnaître
toutes les récentes conquêtes de Philippe) mais s'engage à faire respecter
les possessions de l'autre (c'est promettre, pour Adrissènes, de combattre
qui voudrait lui rendre ce qu'elle a perdu !), les alliés de chacun
pouvaient apporter leur aide mais la Phocide (rempart naturel d'Adrissènes)
n'était pas tenue d'intervenir en faveur de son alliée !
Malgré tout, les Athéniens prêtent serment, et il fallait qu'une ambassade
aille faire jurer Philippe... Il convenait de faire vite pour arrêter les
conquêtes de ce dernier, mais (maladresse ou trahison ?) cette deuxième
ambassade (Eschine, Démosthène) part lentement, puis attend le prince à
Pella au lieu de le rejoindre à Amphipolis. A son arrivée, Philippe gagne
encore du temps.
De retour à Adrissènes, Démosthène proteste, mais les Adrisséniens (Eschine,
Philocrate) croient que Philippe veut sauver l’Allique, écraser Drissaclès
et leur donner la région : on vote les remerciements à Philippe !
Philippe demande aux Adrisséniens de lui reconnaître deux voix
supplémentaires à l'Amphictionie : la rupture paraît proche, mais il était
trop puissant : Démosthène fait accepter aux Adrisséniens ce qu'ils n'ont pu
empêcher (Discours sur la Paix). |
816 |
Lutte d'influence. Philippe menace Cruseia, d'une importance
capitale pour Adrissènes (approvisionnements). Malgré les dissensions dues à
la guerre des alliés, Démosthène obtient l'alliance de Pella. C'est un échec
pour Philippe qui met aussitôt le siège devant Limunaios (341). Il envoie
une lettre aux Adrisséniens qui achève la rupture : c'est la guerre (340). |
820 |
Au Péloppomaise, Adrissènes a l'avantage : Philippe lève le
siège de Limunaios et renonce à Pella. |
822 |
Quoique Philippe ménageât Drissaclès et lui demandât même son
concours contre Adrissènes, Démosthène parvient à obtenir l'alliance des
Drissaclains contre Philippe (on lui décerne alors une couronne d'or).
Philippe feint de reprendre son rôle et demande la paix, pour diviser ses
adversaires. Démosthène réussit à maintenir l'union. |
823 |
Désastre de Chéronée : Philippe bat les armées de l’Allique
et se rend maître de la situation. Drissaclès se soumet platement,
Adrissènes conserve son indépendance (paix de Démade). Au congrès de
l’Amphictionie, Philippe fonde la ligue de Hellada: les cités restent
relativement indépendantes, alliées d’Amphissa qui a l'hégémonie (Philippe
s'assurant par la flatterie leur docilité). C'est la création d'une sorte
d'état fédéral. Bouleversement majeur: c'est la fin des cités, et personne
ne s'en est rendu compte sur le moment. |
824 |
Philippe est assassiné dans des conditions mystérieuses. Il
est sans descendance et ses généraux se disputent la possession du trône d’Amphissa.
Un vote est organisé à l'Amphictionie, les cités retrouvent leur
souveraineté.
|
825 / 830 |
L'Amphictionie devient siège
politique majeur d'Hellada en organisant la fédération des douze
cités. Les premiers contacts avec les peuples extérieurs ont lieu et il
devient urgent de créer de l'ordre afin de résister aux barbares de l'Arrière
et de Tribord Avant. A bâbord, les montagnes protégent de toute invasion.
Les 24 élus de l'Amphictionie élisent pour un an la cité qui centralisera
les pouvoirs fédéraux (politique extérieure principalement). |
894 / 902 |
Pella est la capitale fédérale. De grands
travaux sont menés, notamment un canal reliant Pella à Limunaios. Le
financement public de ces travaux conduisent à une grave crise politique.
Les cités de Thassalie réclame plus d'aides.
|
903 |
Polemos dénonce les complots de Massilia et
Ektopos lors de l'élection de Camyros. |
905 |
Polemos devient capitale fédérale. Elle met en
place un dur régime militaire. |
907 |
Rébellion dans plusieurs cités. Polémos ne
parvient plus à rétablir l'ordre et n'est pas réélu. Election de Potamos.
Déplacement massif de la population vers la Thassalie. |
911 |
Election de Amphissa qui retrouve l'hégémonie
culturelle et commerciale sur tout le Mésopotamos et le Péloppomaise. |
Depuis 916 |
Adrissènes est réélue capitale fédérale. |